Au 9 Rue de Nemours, la boutique de vêtement « Canelle » a laissé place à une magnifique boutique qui ravira les papilles des petits et grands gourmands : la première pâtisserie chocolaterie d’Yvan CHEVALIER. Rencontre.

Son histoire

Depuis l’âge de douze ans, le Breton, natif de Bain-de-Bretagne, Yvan CHEVALIER avoue avoir eu le déclic de sa passion pour la confiserie en regardant les premières émissions culinaires à la télévision. Et cette envie ne l’a plus jamais quitté.

C’est donc au lycée professionnel Louis Guilloux, à Rennes, que la carrière d’Yvan, aujourd’hui âgé de 31 ans, commence à s’écrire : « J’ai d’abord commencé mon cursus en pâtisserie, j’ai eu la chance d’être formé par des professeurs très talentueux : Patrick Moreau, boulanger meilleur ouvrier de France, et Alain Chartier, glacier meilleur ouvrier de France et champion du monde. Ensuite, grâce à l’apprentissage, j’ai intégré la maison Vincent Guerlais, à Nantes. Dans laquelle j’ai évolué pendant plus de dix ans. C’est d’ailleurs de là qu’est née ma passion pour le chocolat. D’apprenti, je suis passé salarié, puis responsable à 21 ans. C’était mon premier défi et comme j’adorais relever de nouveaux challenges et me surpasser. J’ai enchaîné les concours et les émissions en parallèle pour apprendre davantage, et pour perfectionner ma technicité et ma créativité. J’ai commencé par l’émission culinaire française « Qui sera le prochain grand pâtissier » en 2013 à laquelle j’ai fini 4^ème.La même année j’ai participé à la coupe du monde des chocolatiers à laquelle j’ai fini 4^ème également. J’aime bien ce chiffre, le 4, je pense qu’il me porte chance » sourit Yvan.

Son projet professionnel

En 2019, Yvan obtient le titre de Meilleur Ouvrier de France et l’idée d’ouvrir sa propre boutique refait surface. « Je suis parti à Nantes, en quittant ma famille et mes copains, pour mon apprentissage et j’avais deux objectifs : revenir à Rennes à la fin de mes études et devenir MOF ».

Trois ans plus tard, en septembre 2021, ses objectifs sont atteints et son rêve devient réalité. Il ouvre les portes de sa première pâtisserie chocolaterie en plein cœur du quartier gourmet du centre-ville rennais. De retour en terre bretonne, le maître-pâtissier a bien l’intention de ravir les papilles et rendre ses créations accessibles au plus grand nombre.

« Nous confectionnons tous les produits dans notre entrepôt Route de Lorient. Nous faisons tout maison avec des produits locaux, du sarrazin de Bain-de-Bretagne, du miel du Grand-Fougeray… On propose des beaux produits grâce à des matières premières de qualité, c’est extrêmement important pour moi » souligne-t-il.

Ses produits sont ensuite commercialisés à la boutique Rue de Nemours, proposés en click and collect sur le site internet, ou sont envoyés au Japon dans des Grands Magasins.

Sa rencontre avec Finance et Courtage

« J’ai rencontré Guillaume SOULARD par le biais de mon comptable, Sylvain LANDEL du cabinet Ficamex. La partie technique de mon projet je la maîtrisais. Mais pour ce qui était du financement j’avais besoin d’être accompagné et conseillé. Guillaume m’a bien épaulé, les échanges ont été simples, fluides, c’était très rassurant »

Le financement de son projet professionnel

« Le projet d’Yvan a été, sans surprise, très bien perçu par les quatre banques que nous avons rencontrées. Nous avons obtenu quatre accords. Le choix s’est donc porté sur le Crédit Agricole qui offrait les meilleures conditions globales (financement, garanties, fonctionnement de compte…). » précise Guillaume SOULARD.

« J’ai obtenu mon local route de Lorient, puis ma boutique rue de Nemours dans laquelle j’ai réalisé pas mal de travaux et le projet était lancé. C’était parti, plus possible de reculer » se remémore Yvan, souriant. « Je dois avouer que je ne m’attendais pas à tant de succès, c’est très gratifiant, les retours des clients sont très positifs. On fait tout ce qu’il faut pour que tout cela dure avec ma femme, Aurélia, et mes employés. J’espère que tout ça durera le plus longtemps possible. C’est assez dingue tout ce qui m’arrive, je dois l’avouer. Je ne réalise d’ailleurs toujours pas. Toute cette aventure, c’est un rêve éveillé » conclut-il.